mercredi, juin 13, 2007

ETHIOPIA 6 - LAKE TANA BAHAR-DAR

J’entreprends la fin de la boucle Nord de L’Ethiopie. Je me rapproche du lac Tana. L‘élément liquide, l’eau source de vie. Ici cet adage prend tout son sens. Des que l’eau apparaît, la vie l’accompagne. Le sol se couvre d’un tapis vert. De nombreux animaux en bonne santé paissent en paix. La vie de l’homme est de suite plus facile.
En Ethiopie, depuis le lac Ziway au début de mon séjour, l’eau se limite aux bouteilles consommées sans modération. A l’oppose, ma ballade asiatique était très maritime, je me retrouvais régulièrement au bord de la mer. Je me fais donc une joie de fréquenter les bords du lac. Je veux commencer par Gorgora, un petit village sur la rive Nord, a 60 km de Gonder. Il y a un hôtel de standing des années 70 juste sur les bords de lac. Je veux y passer avant de rejoindre Bahar-Dar la grande cite sur la rive Sud.

On prend le bus a 6 heures comme a l’habitude et arrivons à 10 heures a Gorgora. L’hôtel est au bout du village. Il était de standing dans les années 70. Maintenant, c’est un peu vieux jeu. Par contre les jardins au bord du lac sont magnifiques et abritent quantité d’oiseaux: Pélicans, hérons, vautours, Martin-pêcheur, canards… Nous apercevrons même au crépuscule un hippopotame.
Les locaux se baignent. Mais on me l’a particulièrement déconseille. Ici le cousin de la puce de canard du lac Leman, c’est un ver qui rentre par la plante des pieds et se promène ensuite sous votre peau. La gale est aussi présente dans les lacs. Je me limiterai donc a apprécier l’air frais du bord.
Nous sommes samedi, le soir des jeunes aises de Gonder ont réserve les jardins. Ils y font un grand feu, installent une sono et y dansent après l extinction des feux 22h (fin de l’électricité). Nous les accompagnons un bout et allons nous coucher à la lueur de la bougie.

Le lendemain, c’est le jour des mariages! Quatre mariages vont se succéder dans l‘hôtel. En effet, la majorité des Ethiopiens n’ont pas les moyens de réserver une salle pour toute une journée ou soirée, ils louent un jardin, une salle pour deux, trois heures, ensuite, ils rejoignent la maison des parents. Parfois les deux familles se séparent et rejoignent chacune séparément les deux domiciles familiaux.
Nous allons être invites aux quatre mariages. Je pense qu’ils aiment bien avoir un faleng (un blanc) sur les photos. Quant a moi, cela me permet de découvrir les traditions autour du mariage. Le premier est un mariage orthodoxe en habit traditionnel. Les deux suivants Orthodoxes également, les maries sont habilles comme chez nous. Ensuite c’est un mariage musulman, en costume traditionnel.
Le timing est serre. Entre deux mariages, nous nous asseyons sur le parking assister au ballet des bus des partants et des nouveaux arrivants.
Dans les mariages on boit des soft drink et de la bière si les maries ont les moyens. On partage un pain parfume au poulet. On chante beaucoup autour des maries. Il y a également les séances photos comme chez nous: les maries avec la famille, les amis, les témoins…
22 heures, l’extinction des feux arrivent vite. Et lendemain, il est temps de reprendre la route pour la dernière étape : Bahar-Dar.

Bahar Dar est une cite très agréable au bord du Lac Tana. Pas presse de rentrer sur Addis, nous allons nous y “installer” et y passer une semaine. Une semaine au même endroit, c’est un peu comme si nous vivions la, un certain quotidien s’installe.
A défaut de baignade dans le lac, Je découvre une piscine ou nous allons régulièrement. Je m’improvise maître-nageur pour Sara. En seulement 3 sessions, elle acquiert de très bonnes notions de crawl et brasse! Quant a moi j’enchaîne les longueurs, je suis en manque d’exercice!
Le soir, nous rejoignons parfois ces endroits avec antenne satellite qui projettent les matches de la première division de football anglais. En Ethiopie, il faut supporter une équipe, je suis donc supporter d’Arsenal avec ses nombreux joueurs français. Malheureusement Arsenal n’excelle pas cette année étant donne l’absence de Thierry Henry. Ceci est mon analyse principale que je distribue à bon escient lors de nos soirées football.
Comme beaucoup d’autres lacs Ethiopiens, le lac Tana est le nid de nombreuses espèces d’oiseaux, particulièrement de magnifiques cormorans blancs. En fin de journée, il est agréable de rejoindre le café Mango au bord du lac. Tous les soirs les cormorans viennent passer les dernières heures de la journée sur les rochers alentours. Ensuite a la nuit tombe, ils s’envolent pour rejoindre une île pour passer la nuit.

Sur le lac Tana, je vais conclure mon tour des sites religieux. Sur ses îles, trônent de vieux monastères avec ces fresques de la vie de Jésus. Je maîtrise maintenant les grands moments de Jésus, et de l’ancien testament!
Mais ici, je visite des monastères tenus par des moines. Ce sont des personnes cultivées qui ont dédies leurs vies a Dieu, a la différence du prêtre qui peut s’avérer plus intéresse par les avantages de la position que la religion elle-même. Je rencontre des moines très poses qui me donnent avec précision l’histoire du site dans un Anglais correct.
Nous parlons de la couleur de peau de Jésus, noire? Je feuillète de vieux livres aux illustrations magnifiques, imprimes sur des peaux de chèvres. Ils m’invitent a partager leur déjeuner, mais je décline. D’une part, le monastère est interdit aux femmes, Sara m’attend donc sur la berge. D’autre part si tu acceptes, ensuite la politesse veut que tu fasses honneur au plat. En l’occurrence, ils insistent pour me donner à manger avant de partir. Je quitte donc le monastère avec un morceau d’injera noir (galette), très épais, saupoudre d’épices. Je fais des heureux en le distribuant sur le chemin du retour au bateau.

Le départ se fera à 3 heures du matin. Nous voulons faire le trajet en une seule journée. Nous arriverons à 16 heures. Pour les paysages en dénivelé, c est la consécration avec les gorges du Nil. Sur 30 kilomètres, nous descendons dans les gorges et remontons sur l’autre versant. Un aller retour de 1 000 mètres en hauteur
Je suis content de revenir à Addis après 1 mois d’absence. Je retrouve mon amie Julie et des connaissances. Je me pose deux semaines. Il s’agit de rédiger un peu pour le blog, classer les photos. Le week-end avec les amies nous allons à Ambo a l’ouest d’Addis passer la journée dans des sources d’eau chaude.
A force de discussions avec Julie, je décide de me porter volontaire pour son organisation AHA (Action Humanitaire Africaine). J’ai 3 semaines avant de commencer. Je me décide pour une boucle sud, une envie de nature, direction les montagnes Bale.
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pour les photos, suivez le lien

lundi, juin 11, 2007

ETHIOPIA 5 - AKSUM GONDER

Aksum est répute pour avoir été la capitale de la civilisation Aksumite qui a connu son apogée il y a 2 mille ans. Mais Aujourd’hui Aksum est un simple village de paysans avec en son centre, les vestiges de cette antique civilisation. Ceux sont d’immenses stèles dressées, des tombes souterraines et un immense réservoir d’eau, les Bains de la Reine Sabba. Pour la visite, ce sera sans guide, je préfère m’imprégner seul de l’ambiance qui regne en ces lieux, plutôt qu'avec un guide qui ne me donnera qu'une version approximative de l’histoire du site. Les stèles sculptées rappellent les gratte-ciel de Manhattan. Avec les stèles non sculptees, et les tombes souterraines, on retrouve nos menhirs et dolmens Bretons, nous sommes peut être a la même époque sur 2 continents différents.
L‘intérêt principal des ces vestiges est leur ancienneté, deux mille ans! A cette époque régnait sur la corne Est de L’Afrique cette civilisation qui faisait la jonction entre l'Asie et l’Afrique. C’était une place centrale pour le commerce.
Sinon, rien de spécial a déclarer, aussi nous ne consacrons qu’une journée a la visite du site et le lendemain nous nous dirigeons vers Gonder.

Il faut deux jours pour atteindre Gonder. Nous passons la nuit a Chire, simple transit. Juste un épisode de notre soirée: avec Sara nous cherchons une maison qui sert le café traditionnel. Il y en a une tenue par une Wholo, le peuple de Sara. Ici nous sommes en territoire Tigrian ou l’on parle Tigrinian, langue qui sonne un peu comme l’Arabe. Elles sont contentes de se retrouver et parler Amarique. Pour nous la jeune fille met en place le cérémonial. Elle cuit les graines de café frais, les moud. Elle allume le feu; en même temps qu elle chauffe l‘eau, elle brûle de l’encens. Ensuite elle prépare le café en le mélangeant à l’eau. Elle refait bouillir puis reposer le mélange. Cela prend une demi-heure, nous buvons alors la tasse de café.
Tour ce travail pour deux tasses de café a 1 bir (10 centimes). Je veux laisser le double, mais non elle insiste pour nous les offrir, elle était contente de parler du pays (Wholo).

Le lendemain, 6 heures, départ pour Gonder. Nous montons très haut pour passer les montagnes Siemens. La route est a flanc de montagne, les paysages sont encore une fois magnifiques. En haut des Siemens, nous restons sur le plateau, et atteignons Gonder a 15h. Comme toujours après un trajet de bus, l’agenda est léger. Il faut trouver un hôtel, se restaurer et ensuite se reposer. Le lendemain, nous partons a la visite des palais de Gonder. Ce sont des palais du XVII siècle, ils sont un agréable mélange d’architectures européenne, arabe et Aksumite.
Encore une fois sans guide, nous passons deux heures sur le site. Nous cherchons a monter dans toutes les tours, prenons tous les escaliers a la recherche du meilleur panorama. Nous imaginons la vie a cette époque dans ces somptueux palais.
Ensuite nous partons a la chapelle Sellassie (Trinité) elles est réputée pour ses peintures tres bien conservées. Je tombe sous le charme du plafond avec ses alignements de visages d’anges tous différents.
Le soir nous voulons découvrir ces maisons propres a cette région de l’Ethiopie ou l'on joue des instruments traditionnels. Le massiko est comme un violon a une corde. Le rhyme est assure par un tam-tam. Ils accompagnent un chanteur qui improvise des paroles sur les personnes présentes. Dans la première maison, nous sommes les seuls clients. Nous avons droit a ½ heure de chanson dédiées. Au début c’est marrant, mais cela devient vite embarrassant. Ils chantent en Amarique, je ne saisis que mon prénom. Mais pour Sara, cela en est vite trop pour sa timidité.
Nous partons vers une deuxième maison. Celle-ci est remplie d’hommes en uniformes armes de mitraillettes. Je croise souvent dans les bus ou les rues des hommes avec leur kalachnikov, jusque la donc rien de spécial.
Par contre, ici, certains de ces hommes ont les cheveux très longs, parfois des dreadlocks. Malgre l'uniforme, ils ne peuvent pas faire partie de l’armée. En discutant avec mon voisin, simple civil, je comprends mieux leur profil. Ils sont un groupe de déserteurs de la guerre contre l’Erithree terminee en 2000. Depuis ils vivent dans la foret, d’attaques de bus et camions. Ils viennent de racheter leur liberté auprès du gouvernement Ethiopien et sont sur la route d’Addis la capitale. Nous pouvons imaginer leur joie de retrouver leur famille, une maison après 6 ans passé a dormir dans la foret sans contact extérieur. L’ambiance bat donc son plein. La chanteuse enchaîne les chansons sur les clients. Les "soldats" dansent face à face avec ce mouvement d’épaule propres aux danses Ethiopiennes. Ces faces a faces rapellent les combats de coqs. Les bons danseurs, la chanteuse, sont remercies par des billets plaques contre leur front collant de sueur. Quand les paramilitaires quittent l’endroit, tout redevient plus calme. Il est temps pour nous aussi de rentrer dormir.
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Pour quelques photos, c est le set ci-dessous:

mardi, mai 15, 2007

ETHIOPIA 4 - MEKELE WUKRO

Mekele est la capitale du Tigrai, une des provinces du Nord. C'est une ville en plein essor, de ce fait Mekele est un endroit tres agreable a vivre. Nous allons donc nous y poser quelques jours. Gebremadhen, un Ethiopien, rencontre dans le bus nous montre la ville. Nous apprecions le cafe ethiopien dans les maison traditionnelles, les jus de fruit frais: mangue papaye; goyage, ananas, avocat... On se refait une beaute, Sara se fait des tresses, je me rase le crane. Avec Timothe et Valerie que nous retrouvons, nous organisons un tour dans les montagnes du Tigrai pour visiter les eglises alentours.Notre point d'attache sera Wukro une petite bourgade, 50 km au nord de Mekele. Nous passerons une nuit a l'hotel Hilton de Wukro, tres different des Hilton qui parsement le monde! Je connais L'Arizona a travers les western, les montagnes du Tigrai, meme ambiance. On retrouve ce phenomene geologique avec ces montagnes en forme de pilone. Mais ici en plus, des eglises, plus d'une centaine, sont perchees un peu partout sur les hauteurs. Le premier jour, nous prenons un bus pour nous enfoncer de quinze kilometres dans les montagnes. On s'arrete dans un “village”, plutot groupe de maisons. On embauche un jeune garcon comme guide et c'est parti. Nous allons marcher trois en heures au soleil, monter, descendre pour visiter trois eglises. Nous sommes toujours entre 2500 et 3000 metres d'altitude, Je ressens donc le manque d'oxygene. C'est excellent! C 'est la premiere fois que je marche vraiment hors des villes, ca donne des envies de trekking, et nous formons un bon petit groupe Sara et moi en compagnie de Valerie et Tim. Chaque eglise a son lot de peinture retracant les scenes de l'ancien testament, de la vie de Jesus et des grand saints Ethiopiens. On retrouve Saint George, Saint Gabriel, Saint Mikael.... Cette premiere ballade Tigriniane se termine au bord de la route a l'ombre d'un arbuste; Il s'agit de trouver un vehicule pour nous ramener a Wukro. Apres ½ heure et quelques vehicules, une soeur catholique s'arrette. Elle nous ramene a Wukro au son de ses cassettes de sermons de Jean Paul II.
Le deuxieme jour c'est avec guide officiel et minibus que nous partons vers l'est de Wukro. Le paysage est tout simplement grandiose. La premiere eglise visitee Abuna Yemata sera la plus marquante de toutes les eglises visitees de part sa localisation. Elle est perchee dans un coin des ces nombreux pics. Apres une heure d'asension, on doit escalader une paroi... Je prends sur moi, moi et l'escalade ne faisons pas bon menage. Ensuite au bout d'une corniche, il y a une ouverture dans la roche, la porte de l'eglise d'Abuna Yemata. A l'interieur c'est tres sombre, mes yeux s'habituent petit a petit. Un pretre lit a voix haute la bible en Gueuse, plusieurs vielles femmes sont alignees contre le mur. Elles se levent regulierement pour des series de genuflexions. Il y a pas mal de passage en ce Vendredi saint. La ou nous avons sue et peine, ces paroissiens de tout age montent et escaladent allegrement la meme montagne. Les peintures sans doute du XVeme XVIeme siecle sont tres bien conservees. On retrouve les saints peints avec cet air naif, personnages au grand yeux. Pour les dates toujours difficile d'avoir de precises informations. La tradition orale attribue la creation de toutes les eglises au IVeme siecle, l'arrivee du Christianisme en Ethiopie. La descente est encore plus ardue que la montee, mais Tim, passionne d'escalade, nous aide a redescendre en nous guidant pour les prises en toute securite. Nous atteignons la deuxieme eglise apres une heure d'ascension. De son plateau, elle surplombe toute la region. Le batiment beaucoup plus grand que Abuna a ete entierement taille dans la roche, on retrouve le savoir faire de Lalibela. L'eglise est noire de monde pour le vendredi saint, encore beaucoup de ferveur dans l'air. Nous rentrons ensuite a Wukro, il est encore tot, nous prenons un bus pour retourner sur Mekele. Arrive la, nous disons au revoir a Tim et Valerie. On pense que nos chemins vont se recroiser . Mais non, il iront beaucoup plus vite que nous, dans les 15 jours ils veulent etre au Ghana. Nous resterons en contact a travers nos blogs.



Pour la nuit, nous redescendons au meme hotel, l'hotel Kaleb, nous y sommes maintenant comme des habitues. Au reveil, nous sommes le samedi de Paques, Demain c'est la fin du careme, la ville est en effervescence, tout le monde prepare cette grande fete religieuse. Sur le marche tout le monde achete chevres, moutons, poulets, pour les festivites du lendemain. Depuis que je suis en Ethiopie, je suis le careme. En effet la plupart des restaurants le respecte, aussi pas de viande au menu. Je me rejouis donc egalement de cette fin. Le dimanche tout le monde est habille en blanc; Nous faisons de meme avec Sara et partons au restaurant pour notre repas de fin de Careme; ce sera de la chevre au menu. Dans les rues, les familles se promenent avec leurs plus beaux habits. Les enfants des rues te chantent des chansons en echange d'une piece, un peu comme Halloween. Nous prenons des photos des serveuses de l'hotel dans leurs robes blanches. Ensuite j'irai les imprimer pour leur offrir comme cadeau de fin de careme. En fin d'apres-midi nous passons dans les differentes soirees dansantes organisees pour l'occasion dans les parcs et hotels de la ville. Les danses ethiopiennes sont fameuses pour leurs mouvements d'epaules unique en leur genre. Tout le corps est fige, seul les epaules et le cou bougent. J'esquisse quelques mouvements d'epaules, ce qui entraine a chaque fois rires et felicitations. Il faut s'habituer a avoir toujours plusieurs regards braques sur toi. Le lendemain, nous disons au revoir a Mekele, cinq heure du matin, bus station direction Aksum.
La boucle va continuer vers Aksum et ces vestiges de civilisation vieille de 2000 mille ans. Nous irons ensuite visiter les palais de Gonder, et nous finirons notre boucle sur les bords du lac Tana, source du Nil!Mais apres deux semaines a Addis, il est temps de repartir pour une boucle sud. Je me depeche avant l'arrivee de la saison des pluies. Promis Je continuerai mon recit a mon retour a Addis.
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Pour les photos des eglises de Wukro, c est ci-dessous :
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Et pour mon sejour a la capitale Addis Ababa

ETHIOPIA 3 - LALIBELA

Lalibela est l'attraction phare de l'Ethiopie avec ses eglises taillees dans le roc, elles sont insrites au patrimoine de l'Unesco. Pendant deux jours je vais visiter ces eglises accompagne de Sara et de Jimmie qui sera mon guide. Il y en a onze plus ou moins grandes, plus de la moitie sont vraiment epoustouflantes par la precision du travail et leurs emplacements. Nous passons de l'une a l'autre a travers des passages tailles dans la roche a ciel ouvert ou dans le noir le plus complet. Elles datent de l'an 1100, 1200. La legende (tradition orale) veut que les onze eglises aient ete construites en 23 ans sous le regne du roi Lalibela avec l'aide nocturne des anges. La tradition orale est la version officielle donnee par la plupart des guides et brochures. Souvent lors de mon voyage dans le Nord on me donnera cette tradition orale plutot qu'une veritable version historiqe.Chaque eglise a son pretre dedie, son pere etait la et si tout va bien son fils prendra le relais. Il est le gardien de reliques telles que de tres vieilles croix orthodoxes. Habitue au touristes, il se propose en general de poser en habits d'apparat avec la croix et lunettes de soleil pour le flash de l'appareil photo !Lalibela est un haut lieu de cultes pour les orthodoxes ethiopiens. De nombreux pretres y officient et des ecoles religieuses forment les futures pretres. Ils apprennent notemment le Gueuse la langue rattachee a la pratique religieuse. Les bibles sont ecrites en Gueuse, un vieux langage anterieur a l'Amarique propre a la pratique religieuse, il est seulement parle et ecrit par les pretres. Un matin nous assistons a une ceremonie en l'honneur de la vierge Marie. Beaucoup de ferveur dans l'air, le pretre pleure dans son sermon, les fideles sont en genuflexions perpetuelles.
Lalibela, perdu dans les montagnes, est tres pauvre, les touristes sont pratiquement la seule source de revenu. Aussi tu es sollicite pour donner de l'argent, mendicite, souvenir, arnaques en tous genres. C'est le seul endroit ou je serai fatigue par ce harcellement perpetuel. Je partagerai ce sentiment avec les quelques touristes rencontres, notemment Valerie et Timothe. Ce sont deux Francais qui pendant un an font le tour de l'Afrique, eux aussi malgre leur neuf mois d'experience africaine, sont fatigues par tout cela. Je les rencontre en fin de sejour, nous partageons simplement un diner ensemble mais il prennent mon numero de portable, nous suivons la meme route, nos chemins pouraient se recroiser...En fait tu ne croises pas beacoup de touristes, par contre le peu rencontres, tu les revois souvent dans une autre ville. Il y a eu Valerie, Timothe, Solly un vieux baroudeur francais et un autre couple d'Allemands, voila pour un mois de voyage. Ces quelques jours a Lalibela, je les passe avec Sara, la jeune femme rencontree dans le premier bus. C'est la seule personne ethiopienne en qui j'ai confiance sur Lalibela. Elle revient du Quatar ou elle a travaille comme “servante”. En attente d'un nouveau contrat pour les pays arabes, je lui propose de m'accompagner dans le reste de mon periple nordique. Apres quatre jours a Lalibela, nous repartons en bus direction Mekele, deux jours de voyages.
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Pour les photos, cliquer sur le lien suivant

ETHIOPIA 2 - DIRECTION LE NORD

Un mois tout juste, c'est ce qu'il m'a fallu pour parcourir le nord de l'Ethiopie, une boucle de 2700 km. Les bus sont toujours une aventure faite de rencontres de paysages grandioses et de toutes sortes d'imprevus. Cela commence des le premier jour. Depart d'Addis Ababa, cinq heure du mat, il fait encore nuit, je trouve le bus pour Lalibela m'y assois, pret pour deux jours de voyage. J'attends une heure et demi que le bus se remplisse completement, condition sine qua none a tout depart. Je suis dans la grande station d'Addis au milieu du Mercato le plus grand marche d'Afrique. C'est une centaine de vehicules qui se prepare au depart a l'aube de chaque journee. Les rabatteurs crient pour diriger les voyageurs encore a moitie endormi vers les bus de leurs destinations, Les vieux moteurs diesel tournent au ralenti degageant une fumee noire. Bientot sonne l'heure du depart, chaque bus cherche alors sa voie dans ce labyrinthe d'engins pour atteindre la sortie. Moi, seul blanc a l'horizon, assis, detendu, j'attends tranquillement le depart. Je suis assis a cote d'un agronome qui a fait ses etudes en Afrique du sud et parle Anglais correctement, nous faisons connaissance lors du trajet matinale. Lors d'une pause je rencontre egalement Jimmie assis au fond du bus. Il est guide a Lalibela, ma premiere destination. Nous nous arrettons a Debre Sina pour le dejeuner. C'est une ville situe a plus de 2800 metres. Les alentours sont tres verts et me rappellent les paysages suisses. Je dejeune avec Jimmie et son ami Estefano. Une heure apres la pause dejeuner, surgit l'imprevu, grand bruit au niveau de la boite de vitesse, le bus s'immobilise.Tout le monde descend en attendant la reparation de fortune. Mais non l'engin est definitivement immobilise. Le chauffeur et les “poinconneurs”, se preparent a partir en laissant leur vehicule et ses passagers ici meme. Nous sommes au sommet d'une montagne, la vue sur la vallee en dessous est splendide. Il est deux heures de l'apres midi, le soleil est bien haut. Le peu d'ombre disponible est reserve aux personnes agees et femmes avec bebe. Quant a moi je souris, on m'avait parle de frequentes pannes de bus, premier long voyage, et voila c'est verifie. Nous sommes en debut d'apres midi, Il faut juste trouver un endroit pour loger avant la nuit, et j'ai de nombreux compagnons d'infortune 60 passagers tout comme moi.Au depart du chauffeur et de ses compagnons, les passagers se rebellent, ils veulent recuperer leur du, le prix des deux jours de voyage. Les 80birs (7euros) du billet sont une somme consequente pour la majorite d'entre eux, ils en ont besoin pour finir leur voyage par d'autres moyens. Les esprits s'echauffent et finalement l'argent est redistribuee. Mon voisin se charge de recolter ma part. Ensuite... nous sommes au milieu de nul part, il me faut choisir un partenaire d'aventure pour le reste de la journee. Entre mon voisin et Jimmie je me decide pour Jimmie, il va egalement a Lalibela, il est guide la bas, ca peut servir, et j'ai un bon feeling. Je dis donc au revoir a mon voisin qui monte dans une mini bus pour sa propre destination. Nous formons alors un groupe de cinq personnes qui se rendent toutes a Lalibela : Jimmie, Estefano, Sara, un pretre et moi meme. Ensemble nous allons reussir a nous rendre a Dessie la destination initiale du premier bus, mais ce sera avec 5 bus et mini bus (camionnette). On rigole bien, nous faisons mieux connaissance, a chaque arret dans les petits villages, il sagit de trouver le prochain transport pour nous rapprocher de Dessie. Finalement, dix-neuf heure, dans la nuit nous arrivons a Dessie (2500m d'altitude). Je suis fatigue. Injera (nouriture), bonne douche, au lit. Le lendemain, la forme, cinq du mat c'est reparti. Nous prendrons deux bus pour atteindre Lalibela.
C 'est une journee de bus plus classique que la veille, pas d'accident. Les paysages etant donnes les haut-plateaux ethiopiens, varient avec l'altitude, et tu as souvent un panorama sur les vallees alentours. Les brumes de chaleur bouchent un peu l'horizon mais rajoute une dimension mystique. Le trajet n'est géneralement pas direct loin de la. La plupart des bus s'arrete dans toutes les localites, il faut toujours avoir le maximum de gens dans le bus, assis, debout... Chaque village a ses specialites, selon l'altitude la presence d'eau... Cela peut etre les bananes, canne a sucre, goyave, corro (sorte de ble cuit, ca se picore comme les cacahuetes), flageolet, pois chiche A chaque arret, les vendeurs locaux, des femmes entourent le bus et par les fenetres, commence le commerce. Les prix sont interessants, il y a des affaires a faire. Les voyageurs font le plein pour leurs maisons ou pour revendre dans les prochains villages. Etant donne la duree du trajet tu fais en general connaissance avec tes voisins de voyage. Entre eux les Ethiopiens se parlent facilement. L'Anglais n'est pas beaucoup parle, aussi je baraguine mon petit Amarique (les chiffres et une vingtaine de mots), le langage des signes et les sourires marchent aussi et parfois il y a une personne parlant anglais qui traduit. Le seul parametre qui importe aux voyageurs c'est la qualite de la route: asphalte, chemin avec ou sans nid de poule. Pour Lalibela c'est mauvais non stop. Nous arrivons a vingt heure a Lalibela, je suis tres fatigue.
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Pour les photos :

jeudi, mars 22, 2007

ETHIOPIA 1

Me voici en Ethiopie depuis deux semaines et deja tellement de sensations experiences a partager avec vous.
A mon arrivee, a Addis le Jeudi 08/03, Julie m'attend pour me ramener chez elle. Sa maison sera mon port d' attache en Ethiopie. Je vais passer mes quatre premier jours a Addis a visiter mais surtout rencontrer les amis de Julie qui elle est partie en Tanzanie. Pour la plupart, ils travaillent dans des organisations oeuvrant en Ethiopie. Je m'impregne de leurs experiences et differents avis sur ce pays. Bien sur ils ont chacun leur Ethiopie, quant a moi je suis encore vierge de toutes experiences. Ces quatres jours sont benefiques mais en meme temps mon imagination travaille beaucoup et pas forcement dans la bonne direction, un petit peu parano par rapport a cette Ethiopie. Mais je connais cette sensation, je sais que c est toujours comme cela au depart, il est temps le lundi matin de me lancer dans mon Ethiopie.

Lundi, c'est parti, reveil 6 heures pour prendre le bus pour 3 heures de voyage direction Ziway. Trois heures c'est bien pour tester les bus ethiopiens. Je decouvre des bus tout a fait corrects et surtout une tres bonne route en bitume en tout comparable aux routes francaises.
Ziway est une petite ville de 20 000 habitant au bord d'un lac. A peine sorti du bus tu es la star, tout le monde t entoure, t'interpelle ou tout simplement s'exclame Falengsi (etranger). C'est comme ca en Ethiopie. Des mon arrivee, tellement presse de vraiment commencer ma ballade, je pose mon sac et prend un taxi (cariole a cheval) direction le lac. Ce sont mes premiers pas en Afrique.
Apres la promenade sur le lac, je rencontre dans les rues de Ziway Alexandro. Avec son frere Fiquer (amour en Amarich) il tient un magasin de vetements. Ils vont devenir mes deux amis de Ziway. Grace a eux je decouvre la ville et la culture ethiopienne. Ils m'initient a la ceremonie du cafe dans un endroit dedie a cela. Le cafe est servi sur un plateau ou brule l'encens. Il est tres noir un peu a la mode marocaine avec le marc de cafe qui reste au fond de la tasse.Le soir, ils me presentent Hannah et Chlo, deux femmes qui travaillent dans une association italienne basee a Ziway. Nous passons une tres agreable soiree. Ils parlent un peu Anglais, bien Italien. Nous echangeons dans les deux langues, je m'improvise en Italien. Je prends mes premieres lecons d'Amarich, la langue officielle de L' Ethiopie. Ensuite c'est un repos bien merite apres cette premiere journee de ma ballade Africaine.
Le lendemain au reveil, je me sens a la maison a Ziway. Je retourne au bord du lac profiter de l'air conditionne naturel. J'y rencontre Salomon et son ami. Autour d'un coca pour moi et chat, excitant local, pour eux, nous discutons football et politique ethiopienne, encore un echange tres agreable. L'apres-midi, je visite l'association Don Bosco ou travaille Hannah et Chlo, une assocation catholique italienne qui forment des femmes ethiopiennes au metier a tisser traditionnel et la couture. Actuellement elles sont une cinquantaine. L'objectif, les former sur une periode d'un an , ensuite a travers un microcredit elle montent leur propre affaire et prennent leur autonomie.C'est une action tres localise, pour l'instant six femmes ont quitte avec succes l'association sur une periode de trois ans. Mais je supporte ces "microactions". Chaque depart, ce n'est pas seulement une femme qui s'en sort mais toute la famille derriere.Le soir, avec mes amis, nous nous retrouvons autour de l'injera, base de tous les repas en Ethiopie.Ca se raproche un peu de la gallette de sarazin. elle sert d'assiette commune, on y verse le plat proprement dit: viande, legume. On utilise alors des morceaux d'injera pour recuperer la nourritrure et on mange le tout. Ici pas de couteaux, fourchettes, mais la main droite. Deuxieme lecon D'amarich, j'essaye d'apprendre deux trois mots chaque jour. Sinon nous parlons beaucoup des relations garcons filles, leur sujet de predilection et le mien aussi parfois. Je me raproche de Chlo qui est une fille avec le coeur sur la main.
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Le lendemain, c'est deja l'heure du depart. Je dis au revoir a mes amis en esperant les revoir. Je repars en bus, direction Debre-Zeit ou j'ai rendez vous avec Yoannes, Robain et Naomie. Robain sillonne l'Ethiopie avec Yoannes, son ami Ethiopien, a la recherche de produits traditionels pour les revendre en France; Il se positionne dans une logique de commerce equitable. Pour l'instant il cree ses contacts fournisseurs et genere son premier stock pour une revente a son retour en france. Naomie,une fille de Plymouth est volontaire dans l'association de Julie.
Tous Les quatres nous partons vers l'Est en voiture, direction Harar a 500 km. Comparee au bus, la voiture est plus confortable mais surtout permet de mieux apprehender les fantastiques paysages. Le voyage prend deux jours. C'est un merveilleux moment, nous traversons toutes sortes de paysages. Nous sommes sur le haut plateau Ethiopien. La route avec ses courbes, a perte de vue. Nous montons descendons, passant de 1000 a 2500 metres. A chaque altitude, des paysages differents, presque desertiques, la foret, des lacs foisonnants de vie. Nous croisons les tribus Oromos qui vivent dans leurs huttes au bord de la route. Notre passage eveillent en permancence la curiosite. Et chaque halte entraine la rencontre de deux mondes si differents.Je suis fascine par ce décor.
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C'est l'Afrique come je l'imaginais. Elle est immense, grandiose, pleines de couleurs. Je tombe sous le charme de ces femmes ethiopiennes. elles sont belles, fieres et pleines de vie. Au milieu de nul part elles sont toujours vetues de magnifiques tissus. Je les appellent les African Queens. Nous arrivons a Harar. Harar est une vielle cite musulmane fortifiee, chargee d'histoire. Longtemps ferme aux Chretiens, maintenant les deux communautes y vivent en harmonie. Arthur Rimbaud y a vecu dans sa periode de marchand de cafe et traficant d'arme dans la corne africaine. Sa maison est maintenant un musee. Harer est aussi le royaume du chat. La region fournit le reste de l'Ethiopie et exporte vers Djibouti, la somalie, le Yemen...
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Le premier jour nous allons manger chez la tante de Yoannes. Elle nous accueille merveilleusement. Apres une copieuse Injera de careme, pas de viandes, nous partageons la ceremonie du cafe. il faut d'abord cuire le cafe pour obtenir les grains torrefies noirs que nous connaissons en Europe. Ensuite on le pile. Il est alors pret pour etre prepare dans l'eau chaude. Autour du cafe, nous partageons le chat. C'est un plante qui pousse dans certains pays afriquains et Arabes. Elle y est utilisee depuis des siecles. C'est une sorte d'excitant. Tu achetes des branches sur le marche, et tu consomment les feuilles.Donc comme tout le monde entre 13h et 16H, nous machons le chat et buvons le cafe. Apres direction la cite fortifiee, a la recherche de l 'ambre. Robain cherchent des colliers fabriques avec cette pierre, en fait resine fossilisee. Premier contact avec les petites rues D'Harar.
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Le deuxieme jour, je veux vivre mon Ethiopie. Je pars donc seul a la decouverte de la ville. Je rencontre Daniel qui sera mon guide. Avec lui je decouvre les multiples mosquees, les cinq portes de la ville, le marche aux epices... C'est la premiere fois que je cotoie la religion musulmane. Ici c'est un Islam que je qualifierai de souple. Les femmes ont les cheveux cachees, mais le visage decouvert. On peut leur parler facilement, on les retouve aussi dans les bars le soir a danser. La encore beaucoup d'African Queens. Elles sont belles avec ces voiles de toutes les couleurs. Epuise par cette journee a arpenter les rues, ce sera diner et au lit. Je dine dans un restaurant pres de l'hotel. Au milieu de mon diner, rentrent toutes ces femmes musulmanes, grand-mere, mere, filles... Peut etre une douzaine. On se retrouve ainsi dans la salles de restaurant face a face. Ca rigole beaucoup. Personne ne parle Anglais, ce sera donc que des mimiques.
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Le lendemain, Robain reste a l'hotel, je repars dans la ville avc Yoannes. Nous trouvons un endroit propice pour partager le chat. C 'est Dimanche, et encore plus que les autres jours, les locaux t'expliquent que c'est le jour du Chat. Dans un chill out, nous partageons le chat avec d'autres Ethiopiens, Ethiopiennes en fumant la chicha, cette pipe a eau arabe. On y fume un tabac tres leger au gout de fraise, pomme. C'est beaucoup plus leger que la fumee de cigarettes.
L'ethiopie est terre de football. A chaque rencontre on te demande ton equipe favorite. Ils connaissent tous les joueurs Francais. Ils suivent surtout le championnat anglais. Leur equipe favorite est souvent Arsenal ou il y a beaucoup de joueurs francais ainsi que le coach. Par contre ils ne s'interessent pas beaucoup au football Ethiopien qu'ils considerent ennuyeux. Je me suis improvise specialiste football. Grace aux quelques matches regardes a Pontivy avec papa (Lyon/Roma, France/Argentine...) je peux donner le change. Je le savais deja, le football est universel, et toujours un bon moyen de sympathiser. Le soir donc, nous trouvons une sorte de cinema en sous sol avec un ecran geant digne des multiplex francais ou il projete en retro projecteur le match d'Arsenal devant une centaine de personnes, impressionnant.
Nous decidons de sortir un peu avec Yoannes dans les bars d'Harar. Deux trois bieres, nous dansons un petit peu et minuit, nous rentrons tranquillement. Au detour d'une rue, nous croisons une immense hyenne qui a plus peur que moi et s''esquive dans une autre rue. Harar est fameux pour ces hyennes. Tous les soirs il y une ceremonie ou l'on nourrie les hyennes pour porter chance a la ville. Je ne pensait que ces animaux etaient si massif. En fait cest surtout leurs larges epaules qui sont impressionnantes.
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Le lendemain nous reprenons la route, ce ruban bleu qui serpente aux travers le plateau Ethiopien. Nous retournons a Ziway. En effet, je veux presenter l'assiocation Don Bosco a Robain, cela correspond bien a sa gamme de produits et sa logique de commerce equitable. Et moi par la meme occasion cela me permettra de revoir mes amis. Nous passons deux jours et une nuit a Ziway. Robain est tres content des produits de Don Bosco, il achete le stock et passe commande pour plusieurs produits. Don Bosco est content d'ecouler son stock. Et moi je retrouve Chlo. Tout le monde est content...
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Apres ces deux jours retour au port, Addis, retrouver Julie. Le retour a la grande ville apres la campagne est toujours un peu difficile. Toute cette animation, le monde la pollution quand on arrive fatigue de la route, ca pese un peu. Mais apres s'etre reposer, j'enchaine. J'ai la chance de voir un spectacle de danse d'une troupe constituee de personnes valides et invalides, bequille ou fauteuil roulant, avec une choregraphie de deux danseurs Israeliens. Beaucoup d'emotions autant sur scene que dans la salle, j'assiste a la plus belle et emouvante standing ovation de ma vie. Le tout Addis est la, ministre, ambassadeurs. J'y retrouve des amis de Julie rencontres le premier week-end. A la sortie du cyber cafe, je rencontre Lisa, une Ethiopienne D' Addis. Avec ses amies toutes aussi charmantes elle me montre sa ville au cours du week-end.
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Voila deux semaines que je suis arrive, j ai bien pris mes reperes et je me sens bien dans les rues Ethiopiennes. Je sais que c'etait une tres bonne decision ce voyage et l'Afrique le bon choix de continent. Moi qui aime bien sortir des sentiers battus touristique, L'Ethiopie c'est parfait. J ai croise seulement deux touristes de Lausanne en deux semaines. Il y a des blancs mais ce sont plutot des gens vivant ici. Il faut donc accepter d'etre interpelle en permanence dans la rue “Falengsy” (etranger) surtout par les enfants. On repond par un sourire ou “abeucha” (ethiopien) et generalement ca les calme. C'est mon premier pays d'Afrique, parfois je fais l'amalgame entre Ethiopie et Afrique. Je me rejouis de decouvrir d'autres pays Afriquains et constater la diversite du continent et de ces gens.Maintenant je pars vers le Nord, la plus belle region d'Ethiopie a ce que l'on dit....Par contre, j'attendrai un peu avant de partager les photos avec vous. Ici le debit internet est plutot limite.

mardi, janvier 09, 2007

FRANCE


Après deux mois en Asie, je suis sur le point de conclure deux mois en France et Suisse.
Arrivé en Bretagne, Pontivy (pour les initiés) le 20 Décembre, J ai consacré mes premiers jours à ma famille et aux festivités de Noël. Il fait aussi bon vivre au sein de cette famille qui va bientôt s'agrandir. Cette nouvelle a bien marque le crû Noël 2007 !
Après un réveillon antisocial (tu perds ton sang froid) chez Manue et Loic, le 3 Janvier tout le monde est reparti au travail et moi...

Et moi j ai commencé a préparer mon nouveau statut de "sans activité professionnelle" afin de partir serein pour la prochaine aventure africaine. Mais entre temps libre de tout stress j'ai aussi pu profiter de la belle région Bretagne, de Paris et Geneve. J'ai également retrouvé les vieux amis et fait de belles nouvelles rencontres.

Tout d' abord une semaine à Geneve, J'ai retrouvé mon ami Carlos. Cela fait du bien de se revoir. Pendant 4 ans nous passions notre temps ensemble autant au travail qu'en sortie. Avec mon départ du jour au lendemain plus de Carlos... Il va bien, toujours en pleine ascension chez Lexmark et au 1er Janvier monsieur a arrêté de fumer, pourquoi pas moi ?...
A Geneve, Il y aussi Miriam et Ali qui gardent la place chaude pour le retour des Genevois en transit de part le monde. J'ai aussi revu Etienne, mon voisin, bon gardien de notre impasse du Foron. Et bien sur Suzanne, la petite Clara et Philippe. Philippe qui se désespérait d'un début de saison catastrophique au niveau condition de neige. Il est vrai que c'était limite. J ai pourtant bien profité mais plus grâce à mes compagnons de descente. Il y avait Alex et Mike rencontrés il y a 3 ans en Thailande, à l'époque c'était eux qui voyageaient 3 mois durant en Asie, la roue tourne. Grâce à eux, j ai fait la connaissance de Lulu (c'est une fille et quelle fille !) Aliocha et David. Nous partagions tous la même passion de la glisse et les mêmes origines, Bretonnes!

Ensuite , je suis passé plusieurs fois a Paris, ou je retrouvais mon frère Jérome et Elise la future maman. J'aime toujours me retrouver a Paris j'y suis aussi un peu à la maison, je reprends a chaque fois très vite son rythme. J'ai redécouvert la sainte Chapelle, le Marais, les île saint Louis et de la Cite. Là encore beaucoup de retrouvailles, Fred et Mathieu ex genevois, ma chère Celine de NY:
http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=33546227

A Paris, il y a également le très mondain Mitch. C est toujours aussi agréable de le croiser, toujours plein de vie et entouré d amis bien sympathiques comme la baronne Dalila...
Mais avec Mitch j'ai également redécouvert les folles nuits parisiennes... particulièrement une à 3500 euros ! Dans la folie on m'a vole ma CB. En Asie j'étais toujours très sérieux avec la carte les papiers. De retour en France, "à la maison", détendu, trop détendu, Hop plus de carte. J' avais un peu oublie ces nuits parisiennes où l'on ne sort pas sa carte dans certains endroits... Mais tout est bien qui finit bien, tout a été remboursé. Cela représentait tout de même quelques mois en Afrique !!
Sur la route de Paris , Je me suis arreté à Chartres retrouver mes vieux amis Claire, Thomas et Deborah. Pour cette dernière, après 3 ans sans se voir, nous avons recommencé à discuter comme si nous continuions une conversation entamée la veille. Ceci est est le privilège de ces vieilles amitiés. Mais 3 ans c'est tout de même un peu long, essayons de faire mieux pour la prochaine fois!

Un moment fort de mon séjour Français, la partie de chasse dans le Cher, elle était organisé par Fred avec l 'aide de Laure. J'aime beaucoup découvrir de nouvelles ambiances et milieux, c 'est une des raisons de mon voyage. Cette partie de chasse a été pour moi aussi dépaysante que mes aventures asiatiques. J'avais déjà change mon fusil d'épaule quant à mon opinion sur la chasse. Les chasseurs ne mettent pas en peril la nature au contraire ils l'aiment, et ce week-end m'a conforté dans cette idée. Nous étions 6 rabatteurs pour supporter 6 chasseurs. On passe l'après-midi a se promener dans les bois pour débusquer un pauvre chevreuil. Il est vrai que c'est plus joli quand il court mais après on le mange, et c'est très bon le civet.
Le reste du week-end a été un bonne tranche de plaisir et de partage entre parisiens/rennais et Chèrois (habitants du Cher ?).
Merci encore Fred et Laure pour ce merveilleux week-end.
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Enfin il y a la Bretagne! J ai été le premier étonné de m'y sentir aussi bien. J'ai mis du temps à la quitter pour Paris et Geneve et j'y suis vite revenu. C 'est un tout de famille, d'amis, de culture et d'ambiance. Il y a bien sur les amis rennais avec en tête Erwan et Sabrina qui m'accueillent à chacun de mes passages. Il fait toujours bon vivre dans cette si jolie cité rennaise. J'y retourne toujours avec plaisir retrouver Vatana, David, Adeline...
La majorité de la famille est bretonne. Par exemple à Douarnenez, il y a mon filleul Gaëtan. Le pauvre avec un parrain voyageur, on ne se voit pas beaucoup. Mais nous avons pu avoir une après-midi ensemble à jouer aux camions de pompiers. J'espère qu'il en gardera un bon souvenir jusque ma prochaine visite.
En Bretagne, en plein centre nous trouvons Pontivy là où tout a commencé. Maintenant tout les amis pontivyens sont partis, mais c'est la qu'est la famille, mes parents et ma petite soeur Anne-Laure avec Erwan. Mais il y en a de nouveaux enfin une nouvelle, Céline. Je ne pensais pas trouver quelqu'un pour sortir a Pontivy et bien si. Avec Céline nous avons passé quelques soirées très agréables. J ai été enchanté par cette rencontre. Voila, une nouvelle amie, nous resterons en contact au cours de mon voyage, Mademoiselle et moi partageons cette même passion.
Je serai également passé a Brest retrouver Rage et Thierry. A Nantes également ou vit le 3ème frère Guégan, Jeff avec Aurelie.
Une chose agréable du statut "sans activité professionnelle", le temps. Je suis très content d 'avoir pu être là pour les 30 ans de ma petite soeur et les 90 de mon grand-père. J'étais disponible pour vivre pleinement ces 2 évènements uniques, cela n'arrive qu'une fois !

Maintenant direction l'Afrique, le coeur de mon projet de voyage,l'Asie était un échauffement, la Bretagne, la préparation. Mercredi 7 Mars, je décolle direction Addis-Abeba rejoindre Julie. J'ai pris un aller simple, ensuite....
Ce qui est sur je prendrai l'avion le moins possible lors de ma ballade. Tout d'abord d'un point de vue écologique, je ne peux pas décemment critiquer le réchauffement de la planète et passer mon temps dans les avions. D'autre part, l'avion casse toute la magie du voyage, on passe d'un aéroport à un autre. A la sortie de l aéroport d'arrivée, le nouveau pays visité s'impose d'un coup (agression). Par voie terrestre, je perçois beaucoup mieux l'évolution du paysage et de la population. Et enfin le passage de frontière terrestre est beaucoup plus vrai que celui en aéroport ou tous les contrôles de douanes de part le monde se ressemblent.
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Le prochain message sera Africain, J 'espère pouvoir avoir accès de temps en temps à Internet pour vous narrer ma Ballade.
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Pour les Photos je vous invite a visionner les dossiers suivants sur le site Flickr
- Noel
- Chez rage
- Binic
- Douarnenez
- Bretagne/Chartres
- Paris
- Chamonix
- La Chasse (attention certaines images peuvent choquer les plus sensibles)
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Pour me contacter: arnaudguegan@Gmail.com

vendredi, décembre 22, 2006

VIETNAM

Après cette merveilleuse rencontre avec le peuple Khmers, je reprends la route direction Ho Chi Minch (appelé précédemment Saigon). Je monte dans un bus pour traverser le Cambodge et passer au Vietnam, petit trajet de 12h avec le passage du Me-kong, de la frontière vietnamienne...

L'arrivée a Saigon est un peu difficile. L'arrivée dans les grandes villes avec toute leur frénésie l'est toujours un peu, après un long voyage assommant et venant de la campagne. En plus je n'ai que 5 dollars en poche et juste le numéro de Rozenn sans être sur qu'elle m'attende.
Premier constat Ho Chi Minh c'est la ville des scooters. Pas de voitures mais des scoot partout mais vraiment partout. Ici il y a des embouteillages de 2 roues !
Sorti du bus, tout en refusant de multiples propositions pour taxi, hôtel , briquet.... je trouve un téléphone dans une pharmacie et appelle Rozenn. Elle arrive ensuite très vite en scooter !!

Je l'avoue j'arrivais sans grande motivation au Vietnam. Je venais surtout visiter Rozenn. Plusieurs personnes m'avaient dépeint les Vietnamiens comme un peuple besogneux et agressif avec les touristes pour vendre a tout prix. De plus mes pensées étaient restees au Cambodge.
Finalement grâce a Rozenn et Vero sa colocataire je découvre Ho Chi minh a l'arrière de leurs scooters. Nous allons a la piscine, petit moment magique d'entendre les chants de Noël en maillot de bain en extérieur avec tous ces enfants vietnamiens qui barbotent. Tout comme Bangkok, Ho chi Minh recèlent de bons endroits pour sortir. Nous allons écouter de la musique live, au Yoko, au Carmen. De très bons musiciens reprennent du Kate Bush, Lou Reed mais aussi de vieux tubes français comme "Elle était si joliE", charmant...

C'est aussi un très bon spot shopping, après Bangkok, c'est reparti pour compléter ma garde robe. Je me dirige motive vers Ben Thanh market, un grand marche en centre ville. Motive car averti par Vero: ici comme sur tous les marches asiatiques on négocie, mais c'est plus agressif. Je me lance dans les petites allées. Je m'arrête une première fois dans une échoppe. Ce sera la première et la dernière. En effet, j'y passe les 2/3 heures suivantes en compagnie de Yhu, Star, Toy et Phuong.... Après quelques emplettes négociées avec le sourire, je reste avec mes nouvelles amies a échanger. C'est encore un moment privilégie pour apprendre sur le Vietnam et ses modes de vie. Elles sont toutes vraiment choues et on rigole beaucoup. Je craque même un petit peu pour l'une d elle. Finalement je les quitte non sans avoir récupérer le numéro de Phuong.

Le soir avec Phuong, on se retrouve pour dîner. C est une fille très brillante et très jolie, nous passons une soirée bien agréable... Phuong- Ahn Yeu Em.

Enfin, je visite le palais de la réunification, ancien palais présidentielle avant la chute du Sud Vietnam. J'avoue mon ignorance avant ce voyage de l'histoire de la région dans les années 70 autant au Cambodge qu'au Vietnam (liée). C'est une période difficile avec une intervention américaine de 25 ans au Vietnam qui débordera aussi sur le Cambodge. Même si la situation est différente, je fais un parallèle avec l'Irak ou j'apprends la décision d'envoyer plus de troupe pour "résoudre" ce conflit enlise. Dans les deux cas nous pouvons parler d'une intervention brute de fonderie sans tenir compte des spécificités géopolitiques et culturelles de la région incriminée. Ah lalala....

Après 4 petits jours c'est déjà l'heure du départ. C'est encore une fois le coeur gros que je quitte Ho Chi Minh... Mais heureusement, je rentre pour retrouver la famille et les amis pour les fêtes de fin d'années.










Dossier Photos


- Vietnam

CAMBODGE - UNE HISTOIRE D'AMOUR


Le 7 décembre au matin je quitte Lipeh, c'est parti pour un long périple, 37 heures... J'enchaîne les moyens de transport: bateau, bus, train, taxi... J'adore les trains, ça pourrait devenir un thème du voyage. Je rencontre Chris, au wagon restaurant. Il rentre au Kho Pagan ou il passe 6 mois de l'année depuis 8 ans avec sa femme. Nous passons ensmeble une tres bonne soirée.
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Arrivé la frontière Cambodgienne je partage un taxi avec un couple de français et un Anglais pour les dernières heures de mon voyage. Nous rejoignons Siem Rep ma destination finale. Dès le passage de la frontière, le fossé entre la riche Thailande et le Cambodge marqué par un trouble passé est saisissante. Je rencontre les premiers Cambodgiens Lara et son père. Je commence de suite ma galerie de portraits. Je les trouve si accueillants et souriants, d'ailleurs on surnomme le Cambodge le pays du sourire, a juste titre!
Cela se confirme dès le lendemain. Je passe une journée de "récup" dans les rue de Siem Rep, je rencontre alors les enfants de la rue qui cherchent a vendre des livres aux touristes : Mila, Sam, Ben..., et Anna ma favorite pour son sacré caractère ! Ils sont tellement débrouillards et parlent un si bon Anglais. Ils savent séduire les touristes avec leur sourire et leur humour! Après l'école du matin, ils arpentent les rue de midi a minuit. La vente de ces livres rapportent quelques dollars (3/4) qu'ils ramènent a leur mère le soir. Bien sur ils veulent te vendre quelque chose, mais un refus est accepté avec le sourire et ne ferme pas la porte au contact. Je les recroiserai ensuite tous les jours pour échanger un sourire et un "good luck to you".
Ce premier jour je rencontre aussi Menghy a la sortie de son cours D'anglais. Nous allons chez lui ou il me présente sa famille vivant a Siem Rep. Nous prenons rendez-vous pour parcourir ensemble les temples D'Angkor.

Je passe les 2 jours suivants a parcourir les ruines des temples d'Angkor, vestige de la civilisation Khmer. Construits il y a mille ans, c est un ensemble de palais et temples plus ou mois conserves et perdus dans la Jungle. Le plus beau Angkor Vat est le plus grand édifice religieux jamais construit. Le premier jour je suis a moto avec un guide, le deuxième jour avec Menghy, nous parcourons le site a Vélo. Mais je passe également beaucoup de temps avec mes amies des restaurants face au temple. Les ruines c'est intéressant, le passé aide a comprendre le présent, mais je recherche surtout le contact. Au Cambodge, je suis servi !

Le lendemain, pourtant fatigué je pars avec Menghy a 7h30 direction son village natal pour sans doute la meilleure journée de ma ballade asiatique. Son père vit avec ses deux soeurs dans un petit village loin des grandes villes et grand axes routiers. Mon arrivée fait grand bruit, tout le monde passe a la maison de Menghy voir l'étranger. Je joue au Ping-Pong des sourires. Chaque personne me regarde d'abord surpris. J'esquisse alors un léger sourire et en retour, toujours je reçois une sourire pleine dents! ce jeu durera toute la journée. Avec sa soeur et une amie nous partons avec Menghy visiter les rizières de la famille ainsi que les autres cultures : mais, haricot, pisciculture. La journée se passe avec toutes ses rencontres la tante, le cousin, le tonton, le beau frère....

Hélas nous ne pouvons rester pour la nuit, le lendemain Menghy a cours d'anglais, mais je promets de revenir et rester alors quelques jours, semaines... continuer a planter le riz !

De retour a Siem Rep, je rejoins comme tous le soirs les Français au Laundry Bar, un endroit bien sympathique. En effet, les journées sont bien remplies mais les soirées aussi. A Siem Rep il y a une communauté de Français, galerie de personnages haut en couleurs avec qui je passe de très bonnes soirées. Je vais aussi a la crêperie bretonne ou j'adore discuter avec Sari et Kolap les deux serveuses.

Les jours suivants sont plus reposant, je reste a Siem Rep. Je me rappelle ma promenade a vélo qui s'arrête au bout d'une heure après l'achat d'un coca. je reste en effet avec la maman et sa fille qui tiennent "l'épicerie". elle m'invite a partager leur déjeuner et je passe l'après midi avec elles. La encore un moment assez magique.

La dernière journée, je passe quelques heures avec Anna a jouer au pendu et recevoir mes premières leçons de Vietnamiens (sa mère est Vietnamienne).

Ma dernière soirée en apothéose, je la passe au nuit d'Angkor. Un ami Français/Cambodgien m'y invite pour assister a une performance du ballet de Paris et du ballet royal Cambodgien face au temple d'Angkor Vat illuminé spécialement pour l'occasion. Rare privilège, moment magique....
Le lendemain, C'est vraiment le coeur gros que je quitte Siem Rep, le Cambodge et toutes les rencontres de cette dernière semaine. Je me dirige vers le Vietnam peu motive et surtout c'est ma dernière destination de cette ballade asiatique.


Dossier Photos Cambodge

- Cambodge

- Cambodge Menghy Village

- Cambodge Angkor

mardi, décembre 12, 2006

THAILANDE



Ma ballade continue en Thailande. Il est bon de retrouver ce pays decouvert il y a 3 ans grace a Mitch. Le coup de coeur est confirme, La Thailande et les Thailandais sont pleins de charmes.
Par contre je vais passer a une chonologie hebdomadaire. Lorsque je relis Palawan, cela semble un peu la course. Je ne suis pas en vacances 15 jours mais je voyage, c est une differente approche que j ai pressenti petit a petit en Thailande.
J arrive a Bangkok pour 1 semaine, avec beaucoup de personnes a retrouver, tout d'abord Claire-Lise et Thomas qui m accueillent chez eux au bord du fleuve. Thomas, ex Lexmark voyage depuis 1 ans et demi avec Claire-Lise. Il se sont installes a Bangkok il y a 6 mois apres avoir ete seduit eux aussi par ce pays. Ils pratiquent l export de vetement. Tres agreable de retrouver Thomas hors contexte Lexmark. Avec Claire, ils m apportent beaucoup de part leurs experience et approche du voyage. Maintenant ils doivent etre entre la France et le Costa Rica, le voyage continue....
Bon vent Claire et Tom - on va surement se recroiser.
Je retrouve egalement Rang mon ami Thai. On se croise regulierement Bretagne, Paris, Amsterdam, Geneve, Bangkok. Nous passons une tres agreable soiree avec ses amis, Claire et Tom a deguster des fruits de mers selectionnes dans les aquariums qui entourent le resto.
Et comme un fil rouge dans ce debut de voyage je retouve Hanalle et Tirsa mes Droles de Dames. Apres Cebu, Palawan, c'est parti pour de nouvelles aventures Thailandaises.
Mais Bangkok est aussi une capitale de la mode. Avec les conseils de Thom et Claire les "rois de la frippe" je redecouvre la creativite thai, et prends plaisir au shopping (!!) dans les galeries des nouveaux designers. Je m'etonne moi meme a parcourir ses galeries plusieurs heures durant sans me lasser! Ca se termine par un colis de 10 kilos pour la France avec tout mes trouvailles.

Apres 5 jours a Bangkok, direction Koh Tao, ile au sud de la Thailande avec Hanalle. Nous recherchons une ile tranquille avec un certain confort pour mademoiselle, eau chaude pas de cafards des trucs comme ca...
Nous trouvons notre bonheur dans un resort au bord de plage. Avec les conseils de Mitch recoltes a Paris avant mon depart, tres vite nous apprivoisons Tao et ses meilleurs endroits... (Merci Mitch !).
Nous passons une semaine tres agreable.... Nous commencons a apprendre a nous laisser vivre, a ne pas se sentir oblige de faire des choses pour rendre la journee productive mais juste laisser aller.
Tao est le parfait endroit pour cette semaine a deux. Mais elle ne correspond pas a mes attentes personnelles en terme de voyage, trop de monde, d'hotels et de pollution maritime.
Par contre me laisser aller sur la plage apprecier le paysage me convient bien, je desire poursuivre dans cette direction..
Fin de semaine Hanalle doit rentrer a Los angeles, c'est la fin de fil rouge americain, je continue mes aventures direction Koh Lipeh.
C'est un long voyage de 24 heures vers la frontiere Malaysienne, en bus, bateau, train. Cela fait vraiment parti du charme du voyage ces long transits.
Koh Lipe est une petite ile dans un parc protege a 4 heures de bateau du continent. Dans ma quete de l'ile et de la plage ideale Lipeh est une etape importante. Une communaute de 500 Chaolis, les gitans de la mer. Avec eux vit en harmonie un millier de voyageurs comme moi. Il y a une plage principale avec les bungalows et quelques bars (ou le bang est de rigeur!), le village Shaoli, d'autres plages desertes et la jungle au milieu. Le temps s'y ecoule paisiblement.
Je vais y passer un douzaine de jours prenant petit a petit le rythme de l'ile et de sa communaute.
C est une autre approche du temps que celle europeene. Le temps est comme suspendu a Lipeh. Aussi tu prends un rythme naturelle en symbiose avec les elements. Tu prends plaisir a voir la pleine lune arriver petit a petit, avec les marees qui augmentent d amplitude. Tu apprecies la plage aux differentes heures de la journee avec ces couleurs toujours differentes. A chaque rencontre tu prends le temps d echanger quelques mots. Tu connais vite un cercle de personnes que tu recroises chaque jour
. Et je lis beaucoup a l ombre des palmiers (3 livres).
Pour essayer de partager cette nouvelle approche temporelle, voici l'agenda d une journee a Lipeh.

7h - 8h
reveil
8h - 10h
petit dejeuner, lecture
10h - 13h
sports : natation, gym, snorkling
13h - 15h
repas, lecture. Il fait trop chaud pour bouger.
15h - 17h
une petite activite : photos, echanger un livre, coiffeur, snorkling, ballade, visiter un ami....
17h - 18h30
coucher de soleil. Le coucher de soleil c'est comme la messe du journal de 20heures
18h30 - 19h30
repas, tous les soirs les pecheurs rentrent de la peche, les poissons frais sont prepares au BBQ sur la plage, un vrai plaisir pour les papilles
19h30...
au lit, ou alors ipod dj sur la plage au bar de Keo, ou quelques verres avec les amis.
Au debut je trainais un peu le soir et de plus en plus je me couche tot et me leve tot au rytme du soleil...

C est difficile a vous retranscrire mes sentiments Lipehiens, j'espere y etre parvenu partiellement....
A Lipeh, j'ai vraiment commence mon voyage. Je precise egalement mes envies. Dans ce voyage, je recherche notemment, des sessions nature sauvage, comme passer une semaine sur une ile deserte. C'est possible au large de Lipeh et donc ailleurs de par le monde.

Je pourrais rester ici beaucoup plus longtemps mais la date du retour en France approche, je veux encore connaitre d'autres ambiances
Direction le Cambodge pour ensuite decoller de Saigon Vietnam le 19/12.
Pour les photos, c'est le lien habituel avec les dossiers suivants
- Bangkok
- Tao
- Koh Lipeh
N'hesitez pas a poster des commentaires ca fait toujours plaisir.
For English version, please contact me arnaudguegan@gmail.com

dimanche, novembre 12, 2006

PALAWAN (english version)


Hello dear English spoken friends !
Only for you here is the English version of the first part of Arnaud'trip, 2 weeks in Palawan. Unfortunately, I will not see Boroccay, the local Ibiza. But fortunately I pick the wildest, less crowed island in the Philippines.
The adventure starts even before leaving Cebu. Hanelle and myself meet at the airport Gena, crazy girl. We spend the first 4 days in Puerto Princessa, main town of Palawan in her beautiful house. We will enjoy the longest Underground river, island hopping, jungle and waterfalls.
After Hanelle departure I stay one more day with Gena. I join her at the cemetery for the 1st of November, Halloween. Great experience ! Philippians spend the day there eating drinking on the stones and talking about the departed relatives.
But then the 2/11 I leave Gena and all her girlfriend. I move to Roxas and Cocoloco Island. I spend 1.5 days there relaxing around my bungalows located on the beach. Welcome day after the 4 last crazy days. I have to get the right balance, Life wheel...
the 4/11, ready to go on the road again, I have a mission: reaching el Nido in the afternoon to meet Tirsa and Hanelle. After 1 hour boat, 4 hours bus and 2 hours motorcycle, accomplished mission ! These trips are always adventures and meetings...
El Nido is the Gateway to the Bacuit Archipelago, mix of Krabi and Madagascar Tsings. Imagine, great lagoons surrounded by natural cathedrals made of limestone. Imagine Sand snake of 1km in Crystal water.
There we met Devon from Portland. Charlie's Angels are back ! Before leaving El Nido I have Diner with Devon on the beach, feet in the water. Yeah !
Day after, I fly to Coron in a 14 seats plane, above great landscape.
Coron, famous for wreck diving. On the 24Th of September 1944, a Japanese float were attacked by the Americans. Now nature has taken back the place, and life is back again.
With my French diving diploma of 1987, I join very experienced divers (all more than 50 dives). I do good with my 3 dives ! After 2 days diving, this is time to relax at the hot spring and have more relax day. During this quiet days usually you meet the locals. I visited Bruno at his French restaurant, very nice talking, and it was nice to enjoy French food after 1 month travelling. I met Yvonne who is travelling for 6 years in Asia (original plan was only a year), There is Matias too, newly retired in Coron. And I have very nice time with Anthony and my Japanese Hiro.
With some of them you spend a nice moment and others you share mail address to keep in touch...
But Philippines is over now. Let's fly to Thailand to meet Tom, Claire-Lise, Rang, Hanelle, Tirsa Rozenn..

Related pictures folders

http://www.flickr.com/photos/arnaudballade/

- Puerto Princessa
- Cocoloco

- Transport in Philippines
- El Nido
- Sunset
- Coron
- Plane view

mercredi, novembre 08, 2006

PALAWAN


Fin de la premiere session de la ballade d'arnaud, 15 jours a Palawan. J'ai vraiment fait le bon choix en me decidant pour cette ile. Je ne connaitrai pas Borrocay qui semble etre le Ibiza des Philippines. Non j ai choisi La nature, une ile reculee, peu de touristes. Tellement d'evenements, de rencontres, je vais essayer de vous resumer en quelques lignes et photos cette ballade.

Apres une soiree d'adieu Karaoke avec mes amis de Cebu, ca commence avant meme le depart. A l'aeroport de Cebu nous rencontrons Gena une "Policiere", agent secret Philippines.... Nous: Hanelle m accompagne pour les 4 premiers jours.
Pas d'hotel, nous sommes invites a dormir dans sa tres belle maison, Le luxe continue...
Nous passons ces 4 premiers jours a visiter la riviere souterraine la plus longue du monde, nous promener en bateau sur les iles alentours et decouvrir la jungle et ses cascades. Tout ceci ponctue de nombreuses anecdotes avec Gena qui s avere un sacre phenomene.
Apres le depart d'Hanelle, je reste le 1er Novembre avec Gena pour la Toussaint. Aux Philippines, on passe la journee et la nuit au cimetierre a manger et boire sur les tombes. Ils sont tres croyants. C est un moment privilegie entre les morts et les vivants. Pendant toute une journee les vivants se retrouvent autour des morts, on parle des disparus. C'est tres fort de voir le cimetierre bonde avec toutes ces chandelles.

Le 2 au matin au matin je quitte Gena et toutes ses copines, et prends le bus direction le nord. Je m'arrette a Roxas apres 3 heures de voyage a travers des paysages grandioses, jungle, plage...
Je rejoins Cocoloco Ireland. Une ile avec une dizaine de bungalows sur la plage, parfait pour se reposer. J y passe une journee a prendre des notes sur les jours precedents, gouter les produits de la peche locale, plonger sur le recif de corail, et me faire quelques longueurs en face de mon bungalow. Une journee de reve qui se termine par un somptueux coucher de soleil. Il faut aussi des journees comme ca. La vie est une histoire de juste balance, la roue de la vie..

Avec les batteries rechargees, le 4 Nov 6h00, ma mission, atteindre El Nido au Nord pour rejoindre Tirsa et Hanelle qui arrivent de Cebu. Apres 1 heures de bateau, 4 heures de bus et 2 heures de moto et beaucoup de poussieres, mission accomplie ! J adore ces journees de transit avec les transports locaux. Dans le bus il y a de tout, des sacs de cereales partout sur le sol, un coq de combat qui marque chaque nid de poule par un cocorico (beaucoup).

El Nido est la porte de l archipel Bacuit Pour ceux qui connaissent c'est un melange de Krabi et et des Tsings Malgaches. Nous passons 2 jours a nous promener d iles en iles. Imaginez, vous descendez du bateau, nagez au travers d'une grotte et decouvrez un lagon interieur que surplombent des falaises sculptees par la pluie et le vent, de veritables cathedrales naturelles.
Imaginez, un serpent de sable de 1 km entre deux iles ou vous marchez avec une eau cristalline au chevilles....
Nous rencontrons Devon, une americaine de Portland, les droles de dames sont reformees !
Apres le depart des Hollywood girls, nous dinons sur la plage avec Devon, les vagues viennent nous lecher les pieds, eh oui c' est comme ca a El Nido.

Le lendemain, je continue vers le Nord, tout confort en avion... petit coucou de 14 places, survolant de superbes paysages.
J arrive a Coron, un haut lieu de la plongee, repute pour ces epaves.
Un peu d'histoire, le 24 Septembre 1944, une flotte japonaise se cache dans l archipel. Elle est debusquee par 2 porte-avions americains. Acculee, la flotte japonaise sera decimee en une journee.
Aux alentours de Coron gient de nombreuses epaves, reflet de cette sombre journee du 24 septembre 1944.

Arme de mon brevet elementaire de plongee obtenu en 1987, j'integre le mileu des plongeurs chevronnes : advanced, master. Tout le monde ici tourne autour de 50 / 150 plongees a son actif. Ca va, je n ai pas trop perdu de mes 4 ans de pratique, il y a 20 ans deja... Et jai tout de meme 3 plongees a mon actif !
Avec Neil, Hiro et autres nous plongeons deux jours sur ces epaves des monstres des mers.
Experience inoubliable de circuler dans ces batiments de guerre reconquis par la nature et qui maintenant foisonnent de vie.

Mais la plongee n est pas ma passion contrairement a mes compagnons. Je quitte donc le Dive resort. Il n y a que des hommes passionnes de plongee ! Je rejoins le Crystal lodge, chambre sur l eau, beaucoup plus local. Deux plongees par jour sur 2 jours reclament beaucoup d energie. Les sources d eaux chaudes (40c) s'imposent pour une journee relaxante.
C'est durant ces journees a l'agenda peu charge qu'on s "integre" au tissu local avec ses personnages locaux. Je passe voir Bruno, le French man a son restaurant. Aptres 1 mois de ballade son boeuf sauce au poivre, son coq au vin sont les bienvenus. Bruno est aux Philippines depuis 35 ans. Anthropologiste de formation il est maintenant dans la restauration. C est toujours interessant de comparer ses points de vue avec des personnes interressantes.
Il y a Matias, qui a quitte recemment Berlin pour se retirer a Coron. Anthony (phillippins) docteur a l'hospital, tres spirituel. Et aussi les instructeurs du club de plongee, Yvonne qui voyage en Asie de puis 6 ans, elle etait partie pour un an seulement... Hiro, mon ami Japonais, qui quitte chaque hiver son Japon natal et son agence de pub et devient instructeur de plongee.
On croise simplement certains et pour dautres on echange les addresses mails pour rester en contact...

Mais voila il faut partir j'ai rendez-vous a Bangkok avec Thomas, Claire-Lise Hanelle, Tirsa, Rozenn, Rang... C'est une nouvelle Ballade...

Dossier photos
http://www.flickr.com/photos/arnaudballade/

- Puerto Princessa: les 4 premiers jours
- Cocoloco Ireland
- Transport in Philippines : voyage vers El Nido, plus les Jeepneys, les bus locaux
- Sunset : quelques cliches des couchers de soleil Philippins
- El Nido
- Coron
- Plane view









vendredi, octobre 27, 2006

LEXMARK C'EST FINI !

Lexmark, 9 ans de bons et loyaux services. Ce soir c est definitivement fini et je commence ma "nouvelle vie".
Des demain je decolle pour Palawan la perle de l Asie du Sud est en termes de plages, jungle....
J ai pris un aller simple on verra ensuite. Je quitte donc mon 5 etoiles, mais comme promis voici le reportage photos ainsi que quelques photos de mes activites du we
- sauna (int 18 ans ), l endroit s appelle le Chi
- jetski, c etait pour essayer
- Coktail dans l infinity piscine pour l anniversaire de Joe
- Karaoke, excellent !
- spectacle de danse, ou nous avons participe

http://www.flickr.com/photos/arnaudballade/
En fait c est le meme lien et sur le cote, les photos sont classe par categories

Un deuxieme We a la hauteur du premier et mainteant le 3 eme...

For my English spoken friends
Today, end of 9 years duty for Lexmark. Tomorrow I leave my 5 stars place to Go to Palawan , the treasure of South Asia in terms of Beaches wild side, Jungle...
But before, you can find some pictures on Sangri-la hotel plus some of my last week-end activities (Spa, Jetski, coktail in the pool, dance show, Kraoke....)
http://www.flickr.com/photos/arnaudballade/
Actually for pictures I keep the same link, just play with the different pictures set on the right side.

Last week end was as great as the previous one, and what about the 3rd one....

vendredi, octobre 20, 2006

PREMIER WEEK-END

Hello,

Me voici a Cebu, philippines. Seulement 1 semaine et je suis comme a la maison.
Il faut dire qu une maison 5 etoiles on s y sent bien tres vite.
Ce we je preparerai le reportage photos sur ma residence, Le Sangri-la Hotel. Je le posterai la semaine prochaine.

Par contre au debut, tout ce luxe etait 0ppresant entre le vol business et l arrivee a l hotel. Aussi je suis tout de suite parti a Bohol une ile au large de Cebu.

Ci dessous les photos du Premier WE, ca commence bien....
http://www.flickr.com/photos/arnaudballade/
Vous y verrez la promenade sur la riviere - les collines chocolat, phenomene geologique unique en son genre, et mes nouveaux amis :
Tirsa, Hanalle, Marissa et Marlou. Les 3 Droles de Dames sont de Los Angeles et travaillent sur un film a Cebu. Marlou travaille a Lexmark Philippines.
Ils ne seront pas qu une rencontre de voyage, toutes cette semaine, nous avons encore beaucoup partage. Je pense avoir 4 nouveaux amis.

Apres une excellente semaine, Nous voici Vendredi soir, 2eme WE, 3 jours, Lundi est ferie! on verra ce qu il me reserve...


Merci de votre visite

vendredi, septembre 08, 2006

BYE BYE GENEVE

Bonjour, Bienvenue sur Arnaudballade

Voila c'est ici que vous pourrez prendre de mes nouvelles lors de cette ballade qui commence bientot.
Pour les destinations, ca se finalise... :-). Je vais commencer par les Philippines, ensuite déambuler en Thailande, Vietnam, Laos, Cambogde....
Le 9 Octobre, c'est le Decollage....

A un mois du depart, Je commence a refermer le livre Genevois....









BYE BYE Geneve