Aksum est répute pour avoir été la capitale de la civilisation Aksumite qui a connu son apogée il y a 2 mille ans. Mais Aujourd’hui Aksum est un simple village de paysans avec en son centre, les vestiges de cette antique civilisation. Ceux sont d’immenses stèles dressées, des tombes souterraines et un immense réservoir d’eau, les Bains de la Reine Sabba. Pour la visite, ce sera sans guide, je préfère m’imprégner seul de l’ambiance qui regne en ces lieux, plutôt qu'avec un guide qui ne me donnera qu'une version approximative de l’histoire du site. Les stèles sculptées rappellent les gratte-ciel de Manhattan. Avec les stèles non sculptees, et les tombes souterraines, on retrouve nos menhirs et dolmens Bretons, nous sommes peut être a la même époque sur 2 continents différents.
L‘intérêt principal des ces vestiges est leur ancienneté, deux mille ans! A cette époque régnait sur la corne Est de L’Afrique cette civilisation qui faisait la jonction entre l'Asie et l’Afrique. C’était une place centrale pour le commerce.
Sinon, rien de spécial a déclarer, aussi nous ne consacrons qu’une journée a la visite du site et le lendemain nous nous dirigeons vers Gonder.
Il faut deux jours pour atteindre Gonder. Nous passons la nuit a Chire, simple transit. Juste un épisode de notre soirée: avec Sara nous cherchons une maison qui sert le café traditionnel. Il y en a une tenue par une Wholo, le peuple de Sara. Ici nous sommes en territoire Tigrian ou l’on parle Tigrinian, langue qui sonne un peu comme l’Arabe. Elles sont contentes de se retrouver et parler Amarique. Pour nous la jeune fille met en place le cérémonial. Elle cuit les graines de café frais, les moud. Elle allume le feu; en même temps qu elle chauffe l‘eau, elle brûle de l’encens. Ensuite elle prépare le café en le mélangeant à l’eau. Elle refait bouillir puis reposer le mélange. Cela prend une demi-heure, nous buvons alors la tasse de café.
Tour ce travail pour deux tasses de café a 1 bir (10 centimes). Je veux laisser le double, mais non elle insiste pour nous les offrir, elle était contente de parler du pays (Wholo).
Le lendemain, 6 heures, départ pour Gonder. Nous montons très haut pour passer les montagnes Siemens. La route est a flanc de montagne, les paysages sont encore une fois magnifiques. En haut des Siemens, nous restons sur le plateau, et atteignons Gonder a 15h. Comme toujours après un trajet de bus, l’agenda est léger. Il faut trouver un hôtel, se restaurer et ensuite se reposer. Le lendemain, nous partons a la visite des palais de Gonder. Ce sont des palais du XVII siècle, ils sont un agréable mélange d’architectures européenne, arabe et Aksumite.
Encore une fois sans guide, nous passons deux heures sur le site. Nous cherchons a monter dans toutes les tours, prenons tous les escaliers a la recherche du meilleur panorama. Nous imaginons la vie a cette époque dans ces somptueux palais.
Ensuite nous partons a la chapelle Sellassie (Trinité) elles est réputée pour ses peintures tres bien conservées. Je tombe sous le charme du plafond avec ses alignements de visages d’anges tous différents.
L‘intérêt principal des ces vestiges est leur ancienneté, deux mille ans! A cette époque régnait sur la corne Est de L’Afrique cette civilisation qui faisait la jonction entre l'Asie et l’Afrique. C’était une place centrale pour le commerce.
Sinon, rien de spécial a déclarer, aussi nous ne consacrons qu’une journée a la visite du site et le lendemain nous nous dirigeons vers Gonder.
Il faut deux jours pour atteindre Gonder. Nous passons la nuit a Chire, simple transit. Juste un épisode de notre soirée: avec Sara nous cherchons une maison qui sert le café traditionnel. Il y en a une tenue par une Wholo, le peuple de Sara. Ici nous sommes en territoire Tigrian ou l’on parle Tigrinian, langue qui sonne un peu comme l’Arabe. Elles sont contentes de se retrouver et parler Amarique. Pour nous la jeune fille met en place le cérémonial. Elle cuit les graines de café frais, les moud. Elle allume le feu; en même temps qu elle chauffe l‘eau, elle brûle de l’encens. Ensuite elle prépare le café en le mélangeant à l’eau. Elle refait bouillir puis reposer le mélange. Cela prend une demi-heure, nous buvons alors la tasse de café.
Tour ce travail pour deux tasses de café a 1 bir (10 centimes). Je veux laisser le double, mais non elle insiste pour nous les offrir, elle était contente de parler du pays (Wholo).
Le lendemain, 6 heures, départ pour Gonder. Nous montons très haut pour passer les montagnes Siemens. La route est a flanc de montagne, les paysages sont encore une fois magnifiques. En haut des Siemens, nous restons sur le plateau, et atteignons Gonder a 15h. Comme toujours après un trajet de bus, l’agenda est léger. Il faut trouver un hôtel, se restaurer et ensuite se reposer. Le lendemain, nous partons a la visite des palais de Gonder. Ce sont des palais du XVII siècle, ils sont un agréable mélange d’architectures européenne, arabe et Aksumite.
Encore une fois sans guide, nous passons deux heures sur le site. Nous cherchons a monter dans toutes les tours, prenons tous les escaliers a la recherche du meilleur panorama. Nous imaginons la vie a cette époque dans ces somptueux palais.
Ensuite nous partons a la chapelle Sellassie (Trinité) elles est réputée pour ses peintures tres bien conservées. Je tombe sous le charme du plafond avec ses alignements de visages d’anges tous différents.
Le soir nous voulons découvrir ces maisons propres a cette région de l’Ethiopie ou l'on joue des instruments traditionnels. Le massiko est comme un violon a une corde. Le rhyme est assure par un tam-tam. Ils accompagnent un chanteur qui improvise des paroles sur les personnes présentes. Dans la première maison, nous sommes les seuls clients. Nous avons droit a ½ heure de chanson dédiées. Au début c’est marrant, mais cela devient vite embarrassant. Ils chantent en Amarique, je ne saisis que mon prénom. Mais pour Sara, cela en est vite trop pour sa timidité.
Nous partons vers une deuxième maison. Celle-ci est remplie d’hommes en uniformes armes de mitraillettes. Je croise souvent dans les bus ou les rues des hommes avec leur kalachnikov, jusque la donc rien de spécial.
Par contre, ici, certains de ces hommes ont les cheveux très longs, parfois des dreadlocks. Malgre l'uniforme, ils ne peuvent pas faire partie de l’armée. En discutant avec mon voisin, simple civil, je comprends mieux leur profil. Ils sont un groupe de déserteurs de la guerre contre l’Erithree terminee en 2000. Depuis ils vivent dans la foret, d’attaques de bus et camions. Ils viennent de racheter leur liberté auprès du gouvernement Ethiopien et sont sur la route d’Addis la capitale. Nous pouvons imaginer leur joie de retrouver leur famille, une maison après 6 ans passé a dormir dans la foret sans contact extérieur. L’ambiance bat donc son plein. La chanteuse enchaîne les chansons sur les clients. Les "soldats" dansent face à face avec ce mouvement d’épaule propres aux danses Ethiopiennes. Ces faces a faces rapellent les combats de coqs. Les bons danseurs, la chanteuse, sont remercies par des billets plaques contre leur front collant de sueur. Quand les paramilitaires quittent l’endroit, tout redevient plus calme. Il est temps pour nous aussi de rentrer dormir.
Nous partons vers une deuxième maison. Celle-ci est remplie d’hommes en uniformes armes de mitraillettes. Je croise souvent dans les bus ou les rues des hommes avec leur kalachnikov, jusque la donc rien de spécial.
Par contre, ici, certains de ces hommes ont les cheveux très longs, parfois des dreadlocks. Malgre l'uniforme, ils ne peuvent pas faire partie de l’armée. En discutant avec mon voisin, simple civil, je comprends mieux leur profil. Ils sont un groupe de déserteurs de la guerre contre l’Erithree terminee en 2000. Depuis ils vivent dans la foret, d’attaques de bus et camions. Ils viennent de racheter leur liberté auprès du gouvernement Ethiopien et sont sur la route d’Addis la capitale. Nous pouvons imaginer leur joie de retrouver leur famille, une maison après 6 ans passé a dormir dans la foret sans contact extérieur. L’ambiance bat donc son plein. La chanteuse enchaîne les chansons sur les clients. Les "soldats" dansent face à face avec ce mouvement d’épaule propres aux danses Ethiopiennes. Ces faces a faces rapellent les combats de coqs. Les bons danseurs, la chanteuse, sont remercies par des billets plaques contre leur front collant de sueur. Quand les paramilitaires quittent l’endroit, tout redevient plus calme. Il est temps pour nous aussi de rentrer dormir.
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Pour quelques photos, c est le set ci-dessous:
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